PARMI NOS EXPÉRIENCES COUP DE COEUR
LES BUSHMEN
À pas feutrés, vous progressez en silence dans les hautes herbes précédés par le groupe de San qui guident votre marche. Ils semblent tellement à l’aise dans cet environnement. Soudain, l’un d’entre eux s’arrête ; à ses pieds, une large fleur surgissant du sol. Le temps d’un rapide échange de regards et vous le voyez creuser. Au bout de cinq minutes il en extrait un bulbe généreux qu’il commence à râper. Un liquide clair bientôt en surgit, la promesse d’un rafraîchissement apprécié.
LES HIMBAS
Un filet de fumée s’évapore dans le ciel. Les huttes sont là ! Vous découvrez les chèvres et êtes accueillis par les rires des enfants qui courent autour de vous. Pour communiquer, retour aux sources. Un sourire, les mouvements des mains, quelques mots que l’autre ne comprend pas, mais dont l’intonation traduit la joie d’être là, de découvrir, de partager. La rencontre se fait au-delà du langage. Bienvenue chez les Himbas.
LES DAMARAS
Les yeux grands ouverts vous explorez depuis deux jours le Damaraland, la terre des descendants du peuple Damara. En ces lieux, vous vous êtes émerveillé de la beauté des peintures rupestres du Brandberg et des pétroglyphes de Twyfelfontein. Après ces décors magiques, le moment qui vous tient à cœur se réalisera-t-il, votre guide a-t-il obtenu ce privilège de vous emmener à la rencontre de cette ethnie à langue à clic finalement mal connue ?
LES CAPRIVIENS
Elles chantonnent devant vous sans vous remarquer. Voici déjà quelques minutes que vous observez ce petit groupe de femmes Capriviennes laver leur linge en contrebas dans la rivière. Des enfants jouent autour de vous. Dans l’arbre sur la droite, une famille de Vervets vous regarde. Sur votre gauche, le bras droit d’un pêcheur s’agite ! Au bout de sa ligne, un poisson Zambezi jaune a mordu ! Vous lui souriez lorsqu’avec fierté, il vous montre sa prise.
LES HÉRÉROS
Windhoek, dans les rues de la capitale, les étals de souvenirs se succèdent. Deux femmes de la tribu Herero vous font signe d’approcher. Leurs larges coiffes en forme de cornes de taureau, leur robes couvrantes hérité de l’époque victorienne vous interpelle. Devant elles, une dizaine de poupées de tissus imitant la même tenue attendent d’être choisie. Pourquoi ce code vestimentaire ? vous vous faites conter l’histoire de ce peuple, alors, émus vous comprenez.
LES OVAMBOS
Le moment est particulier. Elles sont toutes en file indienne superbement habillées de robes rose fuchsia striées de bandes blanches ou noires, un morceau de tissus noué dans les cheveux. Elles se tournent les bras levés, le son du tambour commence. Sourire aux lèvres, leurs pieds nus frappent le sol. La chorégraphie est rapide et enjouée tandis que les chants s’élèvent : le festival d’Orangea vient de commencer.